Victor hugo - les contemplations
Les Contemplations (1847)
« Pauca meae »
Le 3 septembre 1847, Léopoldine et Charles Vacquerie se noient lors d’une promenade en bateau sur la Seine. Son mari va plonger plusieurs fois pour essayer de la sauver mais ils vont finir par disparaître tous les deux. Hugo écrira alors : « J’ai appris que la moitié de ma vie et de mon cœur était morte… ».
Un pèlerinage → Évocation d’un voyage Le champ lexical de la marche : « je partirai » → placé en contre-rejet « j’irais » (x2) → début d’hémistiche « je marcherai » → placé en début de vers et de strophe. → L’objet de ce poème pour Hugo est le projet d’un parcours qui lui tient à cœur. (v.1) → les verbes de déplacement s’accompagnent de repères temporels. (v.8) → le voyage ne durera qu’une journée.
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La détermination du poète - Son état d’esprit transparaît tout d’abord dans la redondance (v.1)= « aube » = « à l’heure où blanchit la campagne » → C’est une idée fixe. Réside dans l’utilisation du futur au (v.2) par exemple Le futur est le temps de la certitude et de la détermination. → Accentuation. Répétition au (v.3) qui est significative et qui traduit l’image du pèlerin qu’aucun obstacle ne peut arrêter. → But du voyage
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C’est un mystère jusqu’aux v.10 et 11: On découvre qu’il va se recueillir sur la tombe de sa fille dans un cimetière non loin d’Harfleur qui est un port de Normandie. → Ce sont les deux derniers vers qui nous apporte un éclairage sur le début du texte.
Un poème élégiaque → L’énonciation - Reste assez mystérieuse elle aussi jusqu’au vers 11 : Le poète « je », s’adresse à un destinataire désigné par le « tu » qui n’est jamais nommé. Mais avec le contexte, on sait qu’il s’agit de sa fille Léopoldine : ce vers 11 éclaire donc le flou. La première strophe laisse planer le doute : (v.4) = le poète s’adresse à un être cher + (v.2) = l’amour qu’il porte à cette personne est partagé. « tu m’attends » → cet être peut sembler bien vivant et cette strophe pourrait