Victor hugo orient
Attiré un moment par la poésie pure, Victor Hugo écrit Les Orientales en 1828, qui reprennent le thème de l'Orient.
Cela correspond à un certain élan d'enthousiasme philhellénique régnant en France. Le recueil lance un fervent appel en faveur de l'indépendance grecque.
Ce recueil révèle chez Hugo une maîtrise accrue, un sens plastique, une virtuosité rythmique (Les Djinns). Plusieurs de ces pièces sont des impressions de paysages. Et souvent, la description cache une idée, comme la défense d'une cause (Clair de Lune) (...)
Commentaire de ce poème de Victor Hugo extrait des "Orientales" qui explique toute la symbolique du texte en le replacant dans le contexte social du harem vu par l'auteur comme une prison et sa représentation pour les femmes orientales.
Ecrit en 2007; 2680 mots; 0 sources; 6,95 €
Résumé:
Hugo, dans son recueil "Les orientales", consacre un poème intitulé « Clair de lune » à cette spécificité du monde oriental qui fascine et intrigue les Européens depuis l'immense popularité du recueil Les Mille et Une nuits, la question des harems. Hugo, qui n'a jamais voyagé en Orient, écrit ce poème en 1828 alors qu'aucun occidental n'a encore eu l'opportunité de pénétrer dans ce lieu. Il nous faut donc étudier la vision, forcément fantasmée, d'un poète européen comme Hugo qui décrit une sultane essayant d'entrer en contact avec le monde extérieur grâce à la fenêtre de sa chambre. Nous verrons donc comment Hugo assimile le harem à une sorte de prison, un univers clos où la solitude est extrême, puis nous tenterons de montrer comment la violence de cet emprisonnement se retrouve dans l'imagination de la sultane et comment cette imagination ne représente nullement une échappatoire à sa condition. Nous tâcherons enfin de comprendre comment la condamnation sans appel qu'Hugo fait des harem s'inscrit dans une tradition littéraire occidentale qui fantasme l'Orient plus qu'il ne le comprend et comment ce poème de la période romantique