Victor hugo : ouvrir une école, c'est fermer une prison.
Mais peut-on avoir la même déduction de nos jours ? Il est certain qu’aujourd’hui les écoles offrent une plus grande indépendance d’esprit aux étudiants et les aide donc à s’intégrer dans notre société, mais aident-elles vraiment à lutter contre la délinquance ?
Même si les élèves sont sociabilisés et instruits par les écoles, la plus grande partie de l’éducation se fait désormais au domicile des étudiants, par les parents. L’internat est moins inscrit dans les mœurs qu’au temps de Victor Hugo, sauf pour quelques catégories sociales élevées où les enfants sont placés pour des raisons de bonne éducation. Les professeurs n’ont donc plus ce rôle d’éducateur. Conséquences ? On peut au moins en voir trois :
• Les enseignants sont moins respectés,
• Les règlements sont plus cléments,
• Les punitions sont moins dures.
Les élèves, en s’influençant mutuellement, osent donc plus les quatre cents coups en enfreignant les règles instaurées et en défiant de plus en plus les professeurs. Ils en veulent toujours plus et leurs délits deviennent graves. Seule l’autorité parentale pourrait être crainte, mais elle n’est pas en action à l’école ; ils peuvent donc tout oser. Les écoles ont compris cette situation et essayent d’y remédier en inscrivant des remarques dans les agendas d’élèves puis en convoquant les parents, mais rien n’y fait, les élèves ont pris goût aux délits. Comme ils