Victor hugo ruys blas acte 3 scène 5
Ruy Blas Acte III Scène 5
La scène cinq de l'acte trois que nous allons étudier est un extrait d'une pièce de théâtre écrite par Victor Hugo, un des plus grands poètes et écrivains du XIXème siècle. En effet, c'est en 1838 que Victor Hugo a rédigé "Ruy Blas", qui est un drame romantique. Cet extrait est un dialogue entre un maître, « Don Salluste » et son valet, « Ruy Blas ». Mais, celui-ci peut-il se développer sans un sentiment de supériorité de la part du maître ? Nous traiterons le sujet en deux axes, l’infériorité de Ruy Blas ainsi que la volonté de convaincre du valet.
Tout au long de cette pièce, on remarque la présence de didascalies qui vont jouer un rôle important. En effet, la première annonce la position des deux personnages « Il s’assied dans un fauteuil, et Ruy Blas reste debout ». Cela laisse à penser que Don Salluste domine puisqu’il ne prend pas la peine de se lever pour discuter avec son valet. On remarque également que tout au long du texte, les didascalies permettent de montrer le comportement ainsi que les actions menées par le duo. « Se rassurant un peu ; Pâle de honte et de désespoir, hésite un moment.. ». Au début du passage, Don Salluste semble s’adresser à Ruy Blas d’égal à égal. Il lui fait remarquer son rang : « Regardez vos blasons, don César ». Cependant, on s’aperçoit de l’ironie lorsqu’il le nomme « mon chère », ce qui annonce le mépris dont il va faire preuve à son égard. D’ailleurs, vers la fin du texte, Don Salluste exclut de manière brutale Ruy Blas des hauts rangs sociaux « les grands seigneurs ne sont pas de vos cuistres ».
Tout au long du texte, on s’aperçoit que le Maître prend du plaisir à exposer sa supériorité en interrompant le valet à plusieurs reprises « faîtes dire à l’empereur que je lui tiendrai tête… » ou encore, en lui ordonnant des ordres humiliants : « Ramassez moi mon mouchoir ou encore Faites-moi le plaisir de fermer la croisée ». On constatera donc que Don Salluste