victor hugo
Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée! Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort! (p. 11)
La métaphore «mon esprit est en prison dans un cachot» vient appuyer le fait que tout comme son corps, qui ne peut sortir de la cellule où il est enfermé, son esprit n’est plus libre de penser à ce qu’il veut et il est donc réduit à ruminer l’idée de sa mort, inlassablement. Bref, la sentence de mort représente le moment charnière où la vie du condamné bascule : il laisse derrière lui une vie de bonheur et s’apprête à vivre avec angoisse les quelques semaines qu’il lui reste à