Victor Hugo
« -Bonjour mon cher! prononça-t-il
-Bonjour, cher ami ! »
Il était donc là, an face de moi, cet homme que je ne connaissais jusqu'ici que par ses livres, nombreux et forts connus ! Qui ne connaît pas les misérables, Fantine et Jean Valjean ?
Ou encore Notre dame de Paris, un livre grandiose. D'ailleurs, si le lieu du rendez-vous coïncidait avec la « scène » de son livre, ce n'est pas un hasard. C'est mon journal qui me l'a imposé. Un article sur Victor Hugo à Notre-Dame, que c'était grandiose ! C'était sans compter sur le vent et la pluie, qui commençait à tomber par fines gouttes. Nous allâmes donc nous abriter à l'intérieur de l'imposant bâtiment, et c'est là que se fit l'entrevue. Il me raconta l'histoire de sa famille, celle de son père, général d'empire, et celle de sa mère, issue de la bourgeoisie nantaise. Je me vit confié que s'il était devenu auteur, c’était surtout grâce à son frère Eugène et à sa mère, Sophie. En effet, chez lui, devenir auteur et homme politique, c'était une sorte de destinée. À propos d'hommes politique, il ne faut pas oublier qu'il l'est aussi, à côté de son métier d'écrivain. Car il est aussi député de la Seine. Je sut ensuite à quel point la mort de sa mère l'a touché, peu avant son mariage avec Adèle Foucher, ce qui donna naissance à cinq enfants. Je comprend à quel point Cromwell, sa première pièce dramatique, a contribué à le faire connaître. Il me raconte comment il est passé de