Objet d’étude : La poésie du 19ème siècle au 21ème siècle / Les Contemplations , VICTOR HUGO, livres I à IV/ parcours : Les mémoires d’une âme Séance 10 : Analyse linéaire « Oh ! je fus comme fou… » poème V 1 Oh ! je fus comme fou dans le premier moment, Hélas ! et je pleurai trois jours amèrement. Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, …afficher plus de contenu…

10 - Est-ce que Dieu permet de ces malheurs sans nom Qui font que dans le cœur le désespoir se lève ? — Il me semblait que tout n’était qu’un affreux rêve, Qu’elle ne pouvait pas m’avoir ainsi quitté, Que je l’entendais rire en la chambre à côté,
15 Que c’était impossible enfin qu’elle fût morte, Et que j’allais la voir entrer par cette porte !

Oh ! que de fois j’ai dit : Silence ! elle a parlé ! Tenez ! voici le bruit de sa main sur la clé …afficher plus de contenu…

La pudeur n’a pas court, c’est le sentiment qui compte.

V3 : « Vous tous » le poète s’adresse aux autres hommes. La narration est interrompue par un discours direct. Il élargit sa souffrance aux autres dans une sorte d’universalité de la douleur.
« Dieu prit » l’utilisation du verbe « prendre » qui signifie « donner la mort », ou « tuer » exprime la brutalité, la violence de l’acte et par conséquent l’impuissance face l’acte divin.
« votre chère espérance » à la rime avec « souffrance « forme une antithèse. Les deux mots sont mis en évidence. « Espérance » est utilisé pour le mot « enfant » et apporte l’idée d’avenir, de futur dans la vie d’un parent. C’est ce qui motive sa propre vie. Hugo insiste alors sur l’importance du lien enfant/