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Au niveau théorique, l'utopie permet aux divers penseurs d'échanger leur point de vue, de plus, son univers amorce parfois des découvertes (plus précisément : elle propose des concepts qui seront ensuite constitués plus rigoureusement par les sociologues) qui sont issues des disciplines scientifiques comme la sociologie, c'est à dire quand celle-ci s'interroge sur les formes de la vie collective ou aux institutions religieuses, économiques et sociales.
Au niveau pratique, il ne faut pas négliger que les utopies sont le moule de certaines réalisations. On voit la politique moderne prôner volontairement la perfection sociale, vu sous un angle d'idéal techniquement réalisable.Les pouvoirs modernes deviennent ainsi des pouvoirs utopistes , une ambition planificatrice, avec comme outils de réalisation : sciences et matériels. En s'appuyant sur le fait que les utopistes ont souvent dictés les fruits futurs, on pourrait rêver d'une hausse de la tendance et imaginer un monde capable de planifier son futur.
Mais il ne faut sûrement pas former une utopie pragmatique et utilitaire. Dans un monde de parfaite utopie, l'utopie elle-même désirerait toujours une perfection bien supérieure. L'utopie est donc utile sur le plan éducatif, en sorte de développer l'inventivité. Un cours théorique se dirigera d'avantage vers l'utopie décrivant des pratiques sociales comme les rites funéraires ou les rapports complexes liant une élite dirigeante doctrinaire, soucieuse d'accorder des droits aux animaux, désireuse de préserver ses intérêts vitaux. La passion de l'utopie montre notre gout pour l'invention raisonnée, elle interprète une variante sur un présent qu'elle adapte et permet, grâce à cet écart qu'elle instaure, de