Le père Ricci (ou Matteo ricci)

Introduction

Au 17ème siècle, la Chine sortant à peine de son époque médiévale, de nombreux Jésuites voulurent y prêcher la bonne parole.
En 1552 naît Matteo Richie. Dans une grande famille et avec un père pharmacien, il va vite sentir une vocation pour la religion catholique, et en particulier la mission.
Il rejoint donc en 1571 les Jésuites, spécialisés dans le prêchage de Dieu auprès des païens du monde entier. Il y recevra une solide éducation, notamment en lettres.
En 1557, il décide de partir, et embarque pour Lisbonne, pour ensuite aller à Goa (en Inde). Après cette escale il arrive à Macao, puis atteint son but final, la Chine, en 1583.
Il commence alors une mission qui fera de lui un des plus brillants missionnaires de son temps.

I – Un homme savant
Ayant étudié une demi-douzaine de langue pendant ses études, il se passionnera pour le Chinois, et l'apprendra en 3 mois !
Il va se lier avec les autres lettrés locaux, tels que Xu Guangqi. Pour comprendre la philosophie locale il va lire les écrits confucéens et constater qu'ils sont assez proches des valeurs du christianisme. Il va d'ailleurs faire la première traduction complète de ces écrits.
Également, il va écrire un dictionnaire de Sino-Italien qui reste encore le plus complet à ce jour.

Mais Matteo ne se limitera pas à comprendre la culture locale, il va aussi y contribuer. C'est en 1601 qu'il sera autorisé à rencontrer l'empereur (il sera d'ailleurs le premier occidental). Pour lui montrer les connaissances Occidentales, il lui offrira des Horloges ou encore une mappemonde.
Impressionné, l'empereur lui confiera l'enseignement de son fils, et il lui permit de diffuser ses idées. Il va alors transmettre aux savants locaux ses connaissance en philosophie et en astronomie. Mais pour aller plus loin que les sciences, il va essayer de contribuer à la culture locale. Il publie alors à Pékin huit chants en Chinois, qui seront un succès.

II – Un