Vie d'emile zola
2.1.Enfance
Il est né à Paris le 2 avril 1840 et est mort également à Paris en 1902, il était le fils unique de Francesco Zola né à Venise le 7 août 1796 et meurt à Paris 27 mars 1847, c'était un ingénieur italien qui travaillera à Aix-en-provence, à la construction du canal qui portera son nom et d'Émilie Aubert née à 6 février 1819 et meurt le 17 octobre 1880, originaire de la Beauce bourguignonne.
En 1843, Émile Zola et sa famille quittent Paris pour Aix-en-provence où Francesco son père, a signé un contrat, mais il meurt quatre ans plus tard laissant sa femme et son fils sans argent. A douze ans, Émile, boursier, quitte la pension Notre-Dame pour l'austère collège Bourbon, aujourd'hui, lycée Mignet. Il a peu de choses pour lui : il est en retard, il est pauvre et il a, à la fois, un très fort accent et un défaut de prononciation. Dire par exemple "Tautillon" au lieu de "saucisson", au temps des cruautés enfantines, ça ne pardonne pas.
2.2.Adolescence
Un de ses camarades est Paul Cézanne : deux génies en herbe dont l'un va révolutionner la peinture et l'autre la littérature. L'élève en retard, d'ailleurs, devient excellent. Paul et lui se passionnent pour Hernani(drame romantique de Victor Hugo) et Ruy Blas(drame historique de Victor Hugo) et aussi pour Musset(poète romantique français). A dix-huit ans, il "monte" à Paris avec sa mère et s'inscrit au lycée St Louis. Mais cet exil l'accable : il échoue au baccalauréat. Il semble donc se condamner à la "vie de bureau". Il devient employé des douanes mais ne peut supporter ce travail : un matin, il déserte.
Commence alors une vie de misère, de logis en taudis. Comme un écureuil en cage, il passe de la rue Monsieur-le-prince à la rue Saint-Jacques, de la rue Saint-Victor à la rue Soufflot...Il piège les moineaux pour les faire rôtir et, pour se chauffer, s'enveloppe dans des couvertures : c'est ce qu'il appelle "faire l'arabe".
2.3.Vie professionnel
En 1862, il obtient sa