Vietnam de 1968
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Au sud : le nouveau président Ngô Dinh Diêm proclame la République du Viêt Nam (ou sud-vietnam), au cours d'un coup d’État déguisé en référendum.
Au nord : La République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Vietnam) a été fondée par Hô Chi Minh.
La guerre du Viêt Nam débuta, à l'instigation des partisans du nord, sous la forme d'une guerre civile censée déterminer si le Viêt Nam allait rester définitivement divisé ou s'il devait s'unifier sous la RDVN (République Démocratique du Viêt Nam).
Les combats commencèrent en 1967 et connurent des interventions sino-soviétiques et américaines.
Les États-Unis, alliés du Sud, inscrivirent ce conflit dans le contexte plus général de la guerre froide en lui donnant une image fondée sur des principes et une stratégie anti-communiste : l’expansion du communisme devait être stoppée conformément à la doctrine américaine de l’endiguement, afin d'empêcher un « effet domino » en Asie orientale. Le Nord représentée par le Front national pour la libération du Viêt Nam (FNL, aussi appelé « Viêt-Cong », abréviation de « communistes vietnamiens »), en ont fait quant à eux une lutte de réunification du pays et de défense contre une agression étrangère impérialiste qu'ils assimilaient à une poursuite de la Première Guerre d'Indochine.
Après quinze ans de combats et un lourd bilan humain, l’intervention directe et massive des États-Unis prit fin avec la signature des accords de paix de Paris en 1973. Les combats entre forces viêtnamiennes s'achevèrent avec la chute de Saïgon, capitale du Sud.
Après cette victoire de la RDVN, les deux Viêt Nam furent unis conformément aux buts du FNL pour former l'actuelle République socialiste du Viêt Nam, appelé communément Vietnam dotée d'un gouvernement