Ville de mascara
Mascara, (Mouaskar en arabe مـعـسـكـر), est une ville de l'ouest de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom. Elle comptait environ 150 000 habitants en 2 008.
Période préhistorique et Antiquité
Les vestiges de la présence humaine en Algérie remontent à 400 000 ans, âge attribué aux restes de (l’Atlanthrope) découverts dans les sédiments du la.c préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara), en Oranie. L’Atlanthrope, contemporain du Sinanthrope et du pithécanthrope de Java dont les ossements ont été retrouvés au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait, a séjourné. L’homme est déjà présent, vers 400 000 av. J-C, sur le rivage Atlantique, comme le témoignent les outils retrouvés, les plus ancestraux, d’ailleurs, d’Afrique du Nord.
Histoire
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Période islamique
Mascara est une ville tribus zénètes et principalement la région des Béni Rached, tribu berbère zénète.
Vers le Xe siècle, les Banou Ifren fondent Ifgan ou Fekkan au nord-est de Mascara après avoir détruit la ville d'Oran dans la guerre contre les Fatimides[2]. Les Maghraouas occupent Mascara à la même époque[3].
Ibn Khaldoun a séjourné au Sud de Mascara dans le château qui appartient à Ibn Selama. C'est en ces lieux que Ibn Khaldoun commence l'écriture de son livre El Mokadema (Les Prolégomènes)[4],[5].
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Période ottomane
Sous la Régence ottomane, Mascara est sous la dépendance des tribus makhzen Douairs et Smélas[6].
Les Couloughlis et les tribus non-makhzens se révoltent fréquemment au XVIIIe siècle[6].
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La colonisation française
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La conquête
L'Émir Abd el-Kader.
En 1832, le chérif de la famille des Idrissides, Abd el-Kader choisit la ville de Mascara comme capitale et s’installe dans le palais des bey[7]. La ville est alors en plein essor : Oran et