Ville
Vaste débat, veste programme que cette question des rythmes scolaires… Alors que l’on sait, depuis les travaux des chronos biologistes, qu’il convient de respecter des moments dans la journée et dans l’année pour favoriser les apprentissages on continue à imposer des choix personnels, économiques, corporatiste… qui ne conviennent pas aux rythmes des enfants et des adolescents.
Bien au-delà de toute idéologie, je dois reconnaître que l’an passé, j’ai été passablement choqué de voir une levée de boucliers, notamment de la part du monde enseignant, à l’évocation d’une refonte nationale des rythmes scolaires.
Un rythme qui vient de loin
Bien sur, la mise en application de celle-ci oblige ces professionnels à réviser leurs conditions de travail ( ce qui mérite d’être profondément repensé, à tous points de vue quant aux moyens matériels qui leur sont accordés pour cela)… mais ne serait-il pas quelque peu indécent et irresponsable, face à cette problématique, de privilégier le confort des adultes aux dépens de l’intérêt des élèves, tout autant pour ce qui est de la fatigue provoquée chez eux par des journées en classe aux horaires absurdes et inconsidérés, que, et c’est peut être pire encore, quant à la faible efficacité, sur le plan des apprentissages pédagogiques, du rythmes et des activités proposés au cours de ces mêmes journée ? En effet, une chose est sur pour illustrer cela : l’heure n’est plus, en 2013, à entreprendre de nouvelles recherches scientifiques sur cette question de rythmes scolaires !
Voici plus de quinze ans que les chrono biologiques et instituts divers se sont ardemment penchés sur ce sujet et (chose extrêmement rare !), pour une fois, tous ont été peu ou pas d’accord pour ce qui est des résultats de leurs études.
Mais, pour être plus clair, que nous ont-ils dit ? D’abord, en faisant un bref rappel historique, que le calendrier actuel a été déterminé par une loi de 1938 (c’est-à-dire au seins d’une