Villon epitaphe
Ballade des pendus/épitaphe
Intro : Villon était étudiant et bandit des grands chemins, XVème siècle. Epitaphe = ce qui est écrit sur une tombe.
Ballade : 3 strophes dont le nombre de vers de chaque strophe est égal au nombre de syllabe de chaque vers (ici 10)+ dernier vers constitue un refrain.
Ici dernière strophe n’a que 5 vers et les mêmes rimes.
Poème construit sur 3 rimes ( é ; i (sonorité désagréable, aigue suggère l’angoisse); oudre)
Texte en moyen francais
Registre pathétique (demande pitié pour être pardonné)
Donc lyrique + tragique (sait qu’il va mourir) + comique (« dés à coudre » = humour noir) + fantastique
Prière :
Effet litanique car une invocation à Dieu à chaque fin de strophe
Temps des verbes : impératif « n’ayez », subjonctif d’injonction « que sa grâce ne soit pour nous tarie »
Champ lexical de la religion : Dieu, absoudre, Vierge marie, grace, enfer, Jesus (glorifié car « sur tout a maitrie »)
Il dit aussi qu’il faut être miséricordieux si nous voulons la miséricorde de Dieu « dieu en aura plus tôt de vous merci(s) »
Il ne dit cependant pas ce que deviendra son âme tandis qu’il décrit l’avenir funeste de son corps.
Contexte :
Il s’imagine déjà mort : ainsi ce poème fait parler Villon une fois mort/pendu (prosopopée)
Même si à l’époque la mort était omniprésente (voir tableau de Bosh) contrairement à aujourd’hui où nous avons plutôt tendance à la fuir (ne montre pas trop a la télévision journaux) les thermes sont très crus et donnent une ambiance assez glauque…
Appel à la fraternité :
Il accepte sa condamnation : il est coupable et l’admet.
MAIS il demande l’indulgence des gens « tout homme n’ont pas bon sens rassis » et leur demande de prier pour eux « mais priez dieu que tous nous veuille absoudre »
ATTENTION il ne clame pas l’injustice ! Il demande seulement de pouvoir aller au paradis (salut) (v,18) on comprend pourquoi il ne veut pas aller en enfer.
Dernière strophe : l’envoi