Vinifications Orange I. Introduction
Pendant les 3 jours que nous avons pu passer au lycée viticole d’orange, nous avons pu assister à une partie de la vinification des vendange ainsi que participer à quelques travaux de chais. Mais avant de pouvoir vinifier il a fallu vendanger pendant deux matinées. Les travaux ci-dessous sont les travaux auxquels nous avons pu assister.
Une fois cette vendange récolté celle-ci est acheminée jusqu’au lycée ou elle sera récoltée dans un conquêt de réception. C’est ici que l’on va ajouter des sulfites (SO2) à fin de protéger le moût et le futur vin, des pertes de couleur, d’arômes et de l’oxydation. Lorsque le moût s’oxyde celui-ci peut prendre un gout de pomme ou de noix et l’aspect quant à lui, peut brunir. Cet ajout de sulfites ne se fait pas au hasard, on applique une règle de trois sur un dosage précis en fonction du volume de la vendange et de la concentration de la solution de sulfite. Généralement on utilise pour une vendange saine 3 à 6 grammes de sulfite par hectolitre de vin qui sera produit.
Le conquêt muni d’une vis sans fin amène la vendange jusqu’à l’erafloir (qui détache les baies des grappes), le fouloir puis enfin est pompé jusqu’aux différentes cuves, c’est l’encuvage. C’est à ce moment-là que les travaux de caves commencent.

II. Les Travaux de caves
Avant, tout il faut s’avoir que le vin s’obtient par fermentation du moût de raisin et qu’il suit une évolution par étape. Cette fermentation s’obtient grâce à des levures présentes dans le raisin ou que l’on rajoute. La vendange est dans une cuve où le moût (jus de raisin issu d’une vendange) s’est séparé du marc (chapeau se formant au-dessus du moût formé des peaux des baies) et pour éviter que ce marc ne sèche et s’oxyde nous effectuons dans un premier temps (en fonction de l’avancement de la fermentation) des remontages sans apport d’air. A. Les remontages sans apports d’air
Ils s’effectuent de la manière suivante : On pompe le moût de