La violence chez les adolescents De nos jours, l’entrée des jeunes dans la société d’adultes en tant que citoyens actifs se produit plus tardivement qu’auparavant. La situation économique induit souvent un état intermédiaire d’inactivité, source de mal-être et donc de déviance, suscitant généralement une réaction de malaise ou d’agressivité. Dans la mesure où l’on considérait la société comme malade, la violence équivaudrait à la fièvre, elle serait un symptôme de la maladie. L’adolescence est une période de transition transcendantale. Le jeune est en pleine recherche d’identification en assimilant et en imitant un héros; dans la plupart des cas, les héros ne sont que les personnalités publiques. Or, il faut souligner que le prestige social est davantage lié aux valeurs matérielles qu’aux valeurs humaines. La construction du citoyen est alors en crise. En plus, étant donné que l’adolescence est une phase de dépréciation de soi, il est usuel que le jeune prouve son existence par la violence. Évidement, les bébés du XXIe siècle ne naissent pas différents de leurs prédécesseurs du XXe siècle. Le problème se situe surtout du côté des adultes, des modèles. Donc, on se demande, quels sont ceux-ci? Les jeunes sont immergés essentiellement dans trois cercles ; celui de la famille, celui de l’école et celui de la rue. Lesdits cercles sont, actuellement, en difficulté dans leur rôle d’éducateurs. Le cercle familial : La famille est le premier lieu d’éducation et de socialisation de l’enfant, c'est-à-dire, le premier cercle de structuration. Il est intéressant de mentionner qu’une carence familiale accueille fréquemment des problèmes de violence. Aujourd’hui, la famille est souvent déstabilisée en raison de la diminution du temps consacré aux enfants, de l’absence de l’autorité paternelle, etc. En plus, l’enfant souffre souvent de maltraitance intra-familial. Le cercle de la rue : D’un côté, on trouve l’usage de la drogue, à la fois cause et conséquence du