Violence urbaine
« La lutte urbaine/la lutte pour le droit a la ville est une lutte contre le pouvoir capitaliste qui se nourrissent au dépense des autres. L’urbanisation capitaliste a une tendance de détruire toutes les espaces communes qu’elles soient des espaces sociales ou politiques. Alors la résistance et la lutte doivent avoir une réponse contre ces attaques. » dit David Harvey dans un entretien qu’il a donné a un journal turc. Il faut y ajouter que cette tendance de destruction des espaces communes se réalise soit par une vraie destruction des lieux soit par une rénovation qui aussi oblige les habitants a quitter leurs logements et donc souvent a se trouver très loin du centre c’est a dire des espaces communes. Cette destruction est à la source de résistance et de révolte des anciens habitants. Le droit a la ville est un droit aux services publics, à la vie sociale, à l’hygiène, a l’éducation, au travail. Non seulement des destructions et les rénovations prennent ces droits des mains des habitants mais aussi les relogements y ajoutent d’autres problèmes.
Le livre que nous avons étudié est intitulé Violences urbaines. Ces auteurs sont Christian Bachmann et Nicole le Guennec. Les deux auteurs sont des sociologues qui ont consacré leurs travaux a la politique urbaine, aux révoltes banlieusardes et aux violences urbaines. Ils ont déjà écrit un autre livre qui s’appelle L’autopsie d’une émeute qui étudie les émeutes des quartiers nord de Melun.
Le livre est publie pour la 1e fois en 1996. On avait observé déjà (depuis 90) une dizaine d’émeutes dans les banlieues, souvent en raison d’un mort d’un jeun du quartier, causé par la police ou par les agents de la sécurité. A Mantes-la-Jolie, a Nanterre, à Vaulx-en-Velin, a Sartrouville… En mai 92, circulaire du ministère de l’intérieur sur