Vipère au poing
En 1922, Frédie et moi étions confiés à la garde de notre grand-mère. Quant à notre frère Marcel il était né en Chine, à Chang haï, ou M. Réseau était professeur en droit. Puis soudain grand-mère mourut. Ma mère parut et ce récit devient drame.
Nous voici à la gare ou nos parents ainsi que notre frère Marcel arrivent.
Et nous voici réunis tous les cinq, afin de jouer le premier épisode de ce film. Campons les personnages. Notre père Jacques REZEAU, faible, mous, rêveur, spéculatif, généralement malheureux en ménage et nul en affaires. Madame mère âgée de 35 ans avait dix ans de moins et 2 centimètres de plus. De grandes oreilles, des cheveux secs, sa bouche serrée et ce bas de visage agressif qui faisait dire à Frédie, « dès qu’elle ouvre la bouche, j’ai l’impression de recevoir un coup de pied au cul.Ce n’est pas étonnant avec ce menton en galoche. »Elle a aussi de large main et de large pied, dont elle savait se servir.
Et voici un sixième