La compréhension de l’être humain, autant de par sa complexité naturelle que par ses différences psychologiques et physiques, est un sujet sur lequel les philosophes se contredisent sur plusieurs points. Pendant la Renaissance du 16e siècle, Renée Descartes étudie les sciences et conçoit sa propre définition de l’être humain. Au 18e siècle, pendant le siècle des lumières, Jean-Jacques Rousseau vient lui aussi apporter sa vision de l’homme et base ses fondements sur un point de vue historique plutôt que scientifique. Ainsi, ces deux philosophes et leurs visions seront mises en parallèle dans ce texte comparatif. La base de la philosophie de Renée Descartes et sa conception de l’être humain et des sciences sera d’abord abordée avant de les comparer à la vision de l’origines des hommes de Rousseau et sa conception sur les bénéfices de la science pour l’homme.

Descartes est le fondateur de la philosophie moderne, d’abord à cause de sa conception de l’homme particulière et car il recherche la vérité à travers la rationalité. Ainsi, la première certitude indubitable qu’il ait trouvé est la suivante : «Je pense, donc je suis». Selon lui, dans la nature humaine, il y a deux substances dépendantes: l’étendue et la pensée. L’âme fait partie de la pensée tandis que le corps fait partie de l’étendue. L’âme fonctionne rationnellement tandis que le corps est influencé par les passions extérieures. Ainsi, «Je pense donc je suis» signifie qu’il est une substance pensante (une âme) dans laquelle se trouve un corps. Ceci étant dit, comme Descartes est un homme de science, avant d’affirmer quelque chose, il est important d’avoir la certitude absolue que cette affirmation est juste. Pour en arriver à cette évidence, il affirme que l’homme doit être guidé par raison plutôt que par ses passions. Ainsi, comme les passions sont influencées par des sources extérieures, si l’homme se laisse guider par celles-ci, il risque fortement d’être dans l’erreur. Autrement dit, il adhère à des