Vision du héros de roman
Depuis des siècles, le héros suscite une réelle fascination chez le lecteur. Dans l'extrait, L'histoire de Gil Blas de Santillane écrit par Alain René Lesage publié entre 1715 et 1735, Le Père Goriot de Honoré De Balzac publié en 1835 et dans La Chartreuse De Parme écrit pas Stendhal en 1839, les auteurs nous montrent que grâce aux caractéristiques physiques et psychologiques les héros n'incarnent pas le type de héros traditionnel. Dès lors, quelle vision du héros de roman nous proposent-ils ? Il faudra analyser d'une part les caractères physiques pour voir ensuite les caractères psychologiques afin d'avoir une vision complète du héros.
Tout d'abord, dans le texte de Lesage, le narrateur nous présente le personnage comme étant un héritier du picaro espagnol qui à l'aide de son habileté sort de sa condition. Dans le texte de Balzac, l'auteur nous décrit deux personnages, Rastignac et Vautrin, qui s'opposent par leur caractère. En effet, l'un est un jeune noble désargenté et ambitieux tandis que l'autre est un homme d’expérience, charismatique et inquiétant. Enfin, dans le texte de Stendhal, l'écrivain présente Fabrice, un jeune de seize ans qui assiste a une bataille. Cependant, celui-ci est impuissant face à ce qui se déroule devant lui.
Dans la Chartreuse de Parme et L'histoire de Gil Blas de Santillone, les auteurs prennent la décision de ne pas décrire le héros. En effet, Lesage et Stendhal s'attardent seulement sur la description psychologique du héros. L'auteur du Père Goriot, quant à lui, fait le choix de présenter physiquement ses personnages, Rastignac a «un visage tout méridional, le teint blanc, des cheveux noirs, des yeux bleus.» L1. Il va même le dénigrer par l'emploi d'une succession d'adjectifs péjoratifs tels que «une vieille redingote, un mauvais gilet, la méchante cravate noire, flétrie, mal nouée de l'étudiant, un pantalon a l'avenant et des