Jean-Paul
Dumot

Anthropologie culturelle
Observation d’une communauté : Radhadesh, centre hindouiste situé à Petite-Somme, Hare Krishna

Sommaire

1. Enoncé
Avant de me rendre dans la communauté Radhadesh, j’avais déjà pu effectuer des recherches sur la croyance hindouiste et la communauté de vie Hare Krishna, sans pour autant aller trop loin pour garder un effet de surprise que je voulais préserver pour ma prochaine visite.
Je vais tout d’abord commencer par un bref historique, un aperçu succinct de principes généraux défendus par la communauté, ainsi que la justification de mon choix pour cette enquête. Même si je me suis intéressée beaucoup à l’hindouisme par avant, j’ai tenté de ne pas prendre en compte ce que je savais déjà pour mon observation. J’y suis allée avec « l’esprit neutre ».
Ensuite, je vous présenterai mon observation d’une journée passée avec ceux que l’on nomme les dévots, les disciples de Krishna.
Je m’approcherai de l’aspect plus méthodologique de la recherche, les contraintes, les techniques d’approche mais aussi les questions posées et les peurs.

2. Bref historique
En 1922, A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada (photo ci-dessous) fait la rencontre de Srila Bhaktisiddhanta Sarasvati Goswami, son futur maître spirituel et fondateur d’une fédération de temples Gaudiya, Vaishnavites révérant Caitanya, Radha et Krishna, les avatars principaux du Dieu Central : Vishnou.

Prabhupada commence ensuite à écrire les textes à propos du Bhakti Yoga. Il passe par plusieurs stades, plusieurs états des castes hindoues, et en 1965, il traverse l’Océan Pacifique pour aller étendre sa croyance et la faire connaître aux Etats-Unis, puis ensuite dans tout le monde occidental.
Celui qui se dit prophète de Krishna se découvre un certains succès auprès d’une jeunesse évoluant dans la mouvance hippie de la fin des années 60, c’est également là qu’il trouve ses premiers adeptes. Parmi