Vissen
Pour les défenseurs de l’utilisation des OGM ceux-ci représentent des risques réels sur l'écosystème, mais ces risques sont contrôlables et sont correctement contrôlés par les autorités sanitaires56.
Selon l'ISAAA, les agriculteurs qui utilisent les OGM le font notamment pour éviter d’utiliser des produits phytosanitaires57. Ainsi, la réduction de l’usage des pesticides améliore la santé des agriculteurs et réduit leurs risques d'accidents du travail58. Au niveau mondial, selon l’ISAAA, l’usage des OGM végétaux a permis de réduire l’usage d’insecticides et d’herbicides, ce qui a réduit de 15,3 % de l’impact environnemental de l’agriculture humaine dans les champs concernés.
Une grande partie de la communauté scientifique mondiale considère que les OGM actuels ne posent pas de problème sanitaire. Les chercheurs du Conseil international pour la science, qui regroupe les meilleurs scientifiques mondiaux dans de nombreux domaines, conclut que la consommation des OGM actuels est sans danger59. Elle signale cependant que cela ne garantit rien pour les futurs OGM et qu'il est donc nécessaire de continuer à vérifier qu’ils sont sans danger pour les consommateurs avant d'être commercialisés60.
L’Organisation des Nations unies, en se basant sur l'articulation des multiples études à leur sujet, écrit que « les OGM qui sont actuellement sur les marchés internationaux ont passé avec succès des évaluations du risque et il est improbable qu’il[s] présente[nt] un quelconque risque pour la santé humaine. De plus, on n’a jamais pu montrer que leur consommation par le grand public dans les pays où ils ont été homologués ait eu un quelconque effet sur la santé humaine. »61. Elle oublie, en faisant cette déclaration, le cas du maïs Starlink qui, en 2000, provoqua des « douleurs abdominales, diarrhée et éruption cutanée »62 chez ses consommateurs. Ce maïs avait pourtant été préalablement autorisé par la FDA.
Les défenseurs de l’utilisation d’OGM