a vitamine C est une vitamine hydrosoluble sensible à la chaleur et à la lumière jouant un rôle important dans le métabolisme de l'être humain et de nombreux autres mammifères. Chimiquement parlant, il s'agit de l'acide L-ascorbique, un des stéréoisomères de l'acide ascorbique et de ses sels, les ascorbates (les plus courants étant les ascorbates de sodium et de calcium).La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliqué dans un certain nombre de réactions physiologiques (hydroxylation). Elle est requise dans la synthèse du collagène et des globules rouges et contribue au système immunitaire[réf. nécessaire]. Elle joue également un rôle dans le métabolisme du fer en tant que promoteur de son absorption; son utilisation est donc déconseillée chez les patients porteurs d'une surcharge en fer et particulièrement d'une hémochromatose. Sous forme oxydée (acide déshydroascorbique), elle traverse la barrière hémato-encéphalique pour accéder au cerveau3 et à plusieurs organes à forte concentrations de vitamine C. Il s'agit d'un antioxydant, molécule capable de contrer l'action néfaste d'oxydants comme les radicaux libres. À cet effet, on emploie également la forme D- (Dextrogyre) de l'acide ascorbique qui, à l'inverse de la forme L- (Levogyre), ne présente pas d'activité vitaminique.
Aussi, on dit souvent que la vitamine C est efficace contre le rhume : dans les années 1970, l'Américain Linus Pauling (prix Nobel de chimie en 1954) préconise alors 1 mg de vitamine C par heure dès les premiers symptômes pour régresser l'infection. Mais aujourd’hui, des études tendent à montrer que la vitamine C n'a pas d'effet préventif contre le rhume et qu'elle diminuerait un peu seulement la durée du rhume[réf. nécessaire]. Dans tous les cas, rien ne vaut le naturel[réf. nécessaire] : la vitamine C apportée par les fruits comme le kiwi ou l'orange est mieux assimilée que celle des comprimés[réf. insuffisante]4.Très fragile en solution, elle est détruite au contact de l'air (par