« Vivre au minimum. minima sociaux et condition salariale : l’europe vue d’en bas »
1ère année de Master en Sciences du Travail
« Gestion de la formation et de la transition professionnelle »
Séminaire « Mobilités, transitions et reconversions professionnelles »
Année 2010-2011
Professeur: M. Lebrun Travail individuel de DEPESSEMIER Déborah
Partie I
Résumés des articles choisis et approuvés
1er article : LEVY C., « Vivre au minimum. Minima sociaux et condition salariale : l’Europe vue d’en bas », in revue TEF (Travail-Emploi-Formation) N°4/2003, pp 71-90
Cet article synthétise une recherche de trois années (fin 2001) effectuées en Belgique, France, Allemagne et le Royaume-Uni sur les effets des nouvelles politiques sociales sur les conditions de vie des travailleurs à bas salaire, des bénéficiaires d’allocations de chômage et de revenus de l’Assistance.
Le détournement du rôle de la protection sociale devenue managériale face aux exigences des politiques européennes et de la mondialisation (concurrence et intensification de la main d’œuvre) engendre des conditions de vie précaire (le revenu minimum dans chacun des pays étudiés est inférieur au seuil de pauvreté) et une mise sous tutelle d’un public ciblé par ces nouvelles politiques « actives ».
L’accès aux droits sociaux est devenu conditionnel et limité. Il n’est plus un droit acquis.
Une nouvelle main d’œuvre bon marché est mise à disposition des employeurs et engendre ainsi la création d’emplois précaires auxquels l’individu doit se conformer sous peine d’être sanctionné ou exclu.
Ces travailleurs peuvent perdre des avantages essentiels qui leur étaient alloués en tant que non travailleurs (gratuité des transports en commun, avance sur frais médicaux,…) et se retrouvent confrontés à de nouveaux frais par leur mise à l’emploi (garde des enfants, habillement,…) pour retomber encore plus dans la précarité.
Le marché du