Vivre/exister
Travail préparatoire au brouillonAnalyse des termes du sujet
Exister : au sens courant = être, s'applique à toute choseêtre tout en étant conscient qu'on est, propre de l'être humainCette conscience que je suis me révèle à propos de mon existence la facticité de celle-ci (je ne l'ai pas choisie), sa contingence (elle aurait fort bien pu ne pas advenir), sa précarité (elle peut cesser à tout moment) et son irréversibilité (elle ne peut revenir en arrière pour recommencer à l'identique ou de nouvelle manière ce qui a été vécu).
Vie : du grec bios, qui donne biologie (ce qui permet de comprendre que la conceptiion commune de la vie tend à n'en retenir que des aspects matériels) : apparition, reproduction, croissance, nutrition, dégénérescence, auto-réparation, etc. Il faut donc tenir compte que la vie de l'homme partage de nombreuses caractéristiques avec celle des animaux et des végétaux. Mais la vie de l'homme n'est-elle pas spécifique? Son corps vivant ne lui permet-il pas d'assumer des fonctions spécifiques que l'on ne retrouve dans aucune autre espèce ou genre d'êtres vivants? Ou bien faut-il penser que cette spécificté résulte d'une âme séparée du corps et d'une vie qui serait différente de ce que l'on entend d'ordinaire par vie en biologie : la vie du corps?Toutefois, il ne faut pas oublier que "vivre, enfin vivre" peut justement vouloir insister sur le fait que la vie peut être riche d'une variété d'aspects que ma simple existence comme chose du monde ne peut m'apporter.
Domaines d'application du sujet :
- la biologie, cette science du vivant - la psychologie et la philosophie qui se demandent si l'on peut ou non réduire l'existence humaine au vivant où s'il faut souligner une spécificité du vivant humain
Présupposés du sujet :
- il existe d'autres manières d'exister que simplement vivre au sens biologique du terme. Mais la vie de l'homme peut-elle justement se réduire à la satsifaction de fonctions strictement