Pour vivre selon le concept du Bien, il faut d’abord pouvoir le distinguer du mal dans notre entourage. Pour ce faire il faut être capable de voir notre environnement à sa véritable forme, celle dans l’intelligible. Pour y réussir, il vaut développer la capacité de voir l’intelligible. Si notre monde, la réalité sensible, est où se trouve l’état de la matière, l’intelligible est un monde où se trouve l’essence de celle-ci. C’est la réalité des idées, dans laquelle on trouve celle du …afficher plus de contenu…

Contrairement à l’éthique platonicienne qui possède un certain absolutisme morale l’éthique Épicurienne est fondée sur un modèle conséquentialiste pur de toute déontologie[footnoteRef:1] dont le Bien joue un rôle centrale. En effet, comme établie dans le Vocabulaire des philosophes, « l’ensemble des actions, des comportements se trouve finalisé par la recherche du Bien suprême qui est le bonheur », chez l’homme, tous désirs visent le bien. Cela dit, tous les désirs ne sont pas à par égal du point de vue de cette cible. C’est d’où vient la double diérèse dégressive des désirs …afficher plus de contenu…

Leur chevauchement se fait de la manière suivante. Tout d’abords, la tempérance, qui accorde une affinité entre les groupes de la cité et les différentes parties de l’âme La tempérance (sôphrosunê), la maîtrise de soi, des plaisirs et des comportements excessifs, est la vertu de l'âme tt entière et de la société ds son ensemble: elle permet l'accord et l'harmonie entre les espèces de l'âme et les groupes de la cité. Le courage (andreia), qui est la vertu des gardiens, vise à maintenir en l'âme et ds la cité une juste évaluation de ce qui est un vrai bien et un vrai mal, un danger ou non, un ennemi ou un ami. La sagesse (sophia) est la vertu de la partie rationnelle de l'âme capable d'appréhender les Formes et, par-dessus tt, le Bien. Enfin, la justice permet de maintenir en l'âme et ds la cité un ordre véritable, elle est l'harmonie des 3 autres