voir pour savoir
Si je suppose qu'il faut voir pour connaître, c'est que je crois comme Aristote que l'esprit est une tablette de cire vierge sur laquelle l'expérience inscrit la connaissance.
Si je suppose qu'il n'est pas nécessaire de voir (au sens de percevoir) pour connaître, c'est que je crois, comme Platon, que les sens nous trompent et que seule l'idée, qui est première, immuable et éternnelle, peut m'éclairer.
En fait, on peut dire les deux.
Exemple, Leverrier qui a étudié la trajectoire d'un astre, ne la trouvant pas conforme à ce qu'elle aurait dû être... a supposé -sans jamais la voir- l'existence qu'une planète dont la masse aurait dévié la planèten et il en a calculé la passe et la vitesse...
Or cette planète existait bel et bien, mais on ne la vit qu'ensuite. Il l'a donc en quelque sorte "vue", mais avec les yeux de l'esprit, du logos scientifique...
Saint Thomas aurait dit oui. ce n'est pas sûr.
On peut aussi voir avec les yeux de l'esprit, par le calcul physique ou mathématique.
Exemple Leverrier et sa découverte, par le calcul, d'une planète qu'il ne pouvait voir physiquement à l'époque et qui était en tout point conforme à ce qu'il en avait dit...
Si j'ai bien compris je doit développer premièrement la vision empiriste selon laquelle la connaissance ne se fonde que par l'expérience (et que donc l'expérience serait la plus fiable forme de connaissance) : "il faut voir pour savoir" alors du coup on ne saurait que ce que l'on voit....Et ensuite la vision rationaliste selon laquelle notre raison seule parle en nous, permettant de nous détacher de nos sens et donc de connaitre et d'expliquer ce qui existe par cette raison (exemple : les mathématiques...)
Il faut donc que dans ma synthèse je montre que les deux sont possible en faisant l'hypotèse des "yeux" des notre esprit...Une sorte d'imagination non ?
1°- la connaissance par l'expérience
2°- la connaissance par la raison