voisins
Un beau jour, Georges rend visite à Bernard qu’il n’a pas vu depuis longtemps. On organise une soirée pour fêter l’événement; on jase de tout, on parle de n’importe quoi et on présente une projection de diapositives. Cette soirée improvisée va réunir, en plus des épouses de nos deux banlieusards, un couple de voisins. Et tout ce petit monde-là va se lancer dans des conversations banales qui n’ont d’autres buts que de rompre ces silences qui se font de plus en plus angoissants. Et on décide de jouer à des jeux de société pour combler les vides. C’est au cours d’une charade que Bernard simulera une crise cardiaque qui par la suite se révèlera plus réelle que jouée. Et en fin de compte, chacun sera passé à côté des autres sans les voir.
Aujourd’hui, vingt années ont passé! La société a-t-elle évolué avec ses cellulaires, ses appels conférences, son internet et ses envois par télécopieur?
Avons-nous appris à communiquer vraiment?
Bernard lance un cri de détresse: « Y a-tu moyen qu’y arrive rien dans la vie? » Est-ce vraiment ce que nous souhaitons? Aspirons-nous à » cultiver notre jardin « , à vivre dans une société distraite jusqu’à l’indifférence?
On rit beaucoup à voir Les Voisins… et on réfléchit beaucoup aussi, parce que la petite vie, au fond, c’est pas obligé!