Les stéréotypes sont souvent utilisés dans la littérature pour faciliter la compréhension du message qui est transmis. Ils sont construits d’éléments récurrents essentiels à la transmission de l’idée. Ces expressions figées jouent un rôle prépondérant sur la force de l’impact de l’écrit. Par contre, ils sont souvent surestimés et utilisés de façon excessive.
Les stéréotypes sont beaucoup trop imposés et empêchent le lecteur de créer sa propre pensée sur ce qu’il lit. Par leurs faute, le lecteur se censure implicitement et, de la même façon, s=aveugle à tout ce qu=il y a de nouveau.
Les romans qui vont à l=encontre de ces idées faciles sont très fréquemment critiqués et même parfois condamnés. Heureusement, certains de ces romans ont survécu à la destinée difficile qui leur était réservée. Ils accordent à la littérature de se libérer de ce type d=écriture pour lui permettre d=évoluer en quelque chose de beaucoup plus complexe et imprévisible. Volkswagen Blues, écrit par Jacques Poulin, fait partie de ces romans charnières qui ont remis en question les stéréotypes et permis à la littérature de se libérer des crocs de ces constructions fossilisées.
Or, d’après ce qui a été mentionné, la question à se poser est la suivante : * Le roman de Poulin est-il une contre-attaque directe aux stéréotypes ainsi qu’=aux romans qui les utilisent? +

Pour commencer, il est important de mentionner que le personnage féminin, la Grande Sauterelle ou Pitsémine en Montagnais, est, contrairement à la norme, une métisse; peuple qui est très rarement évoqué dans les romans québécois. * Comme les discours fondateurs de la nation [...] s’appuient sur une idée de pureté de la souche française dans la construction du Canadien/Québécois, en opposition à un Autre (l’Anglais) envahisseur/usurpateur du territoire, les Amérindiens et les Métis apparaissent comme des êtres marginaux, rejetés par la société. +1 On peut même dire que ce peuple, qui est fondé dans l’ambiguïté, est caché des