Voltaire, candide, chapitre 30 « l’épilogue »
Au XVIIIe siècle apparaît le conte philosophique qui est un récit d’apprentissage. C’est Voltaire qui inaugure celui-ci avec la publication de Candide en 1759 où se glisse de grandes critiques philosophique, sociale et morale. Après bien des malheurs, les principaux personnages se retirent dans une petite métairie achetée par Candide. Mais le moral est profondément atteint et cela se fait sentir dans leurs discussions sans intérêt. Nul ne s’occupe à l’exception de Cacambo, vite épuisé d’assurer à lui seul la subsistance de la petite communauté. Avec ses compagnons, il se résout à consulter un fameux derviche dont la sagesse se résume au silence et au détachement. A leur retour, il rencontre un vieillard qui applique sa philosophie.
En quoi ce chapitre 30 met-il un terme au conte ?
I- Message du vieillard
a) Un éloge de l’ignorance
* Le vieil homme se met à distance des tracasseries du monde (ex : assassinat du mufti) * philosophie du repli et de l’ignorance. * Dans son discours : négations « n’…rien », « n’…jamais », « d’aucun », « ni ». * Occurrence du verbe « ignorer ». * Homme du silence et du travail.
b) Un exemple d’hospitalité
* Accueil (l.10) : « il fit entrer les étrangers dans sa maison ». * Don (l.11) : « présentèrent plusieurs sortes de sorbets » * Énumération joyeuse de produits exotiques => nature morte : tableau exotique. * Richesse de la maison avec l’abondance de la terre => traces d’orientalisme. * Rituel du parfum (l.15) : « parfumèrent les barbes ».
c) Les vertus du travail
* Au lieu de bavardage, le vieil homme s’adonne au travail manuel (champ lexical du jardin « cultiver », « faisons nous-même », « jardin »). * Le proverbe « Le travail éloigne de nous 2 grands maux : l’ennui, le vice et le besoin » * une maxime (brièveté, mots abstraits, décontextualisation). * 3 arguments : * Philosophique :