Voltaire-candide-chapitre2-la guerre
« Rien n’était si beau […] et de jambes coupées. »
Remarques préliminaires
→ La guerre est une préoccupation permanente dans les écrits de Voltaire. Il fait de la guerre la première expérience vécue par son héros dès qu’il a quitté le château protégé.
→ Dans Candide, la guerre est un thème récurrent.
→ Information de Voltaire s’est constituée à travers ses recherches d’historien qui l’ont amené à formuler cette condition désabusée dans les derniers mots :
« presque toute l’histoire est une suite d’atrocités inutiles » Essai sur les mœurs
En quoi ce texte est-il représentatif des philosophes des Lumières ?
1) Condamnation de la guerre
2) Condamnation de la philosophie optimiste
3) Recours à l’ironie
En quoi l’étude des registres vise-t-elle à développer les critiques de Voltaire ?
1) Parodie de la fête → registre ironique
2) Indignation → registre pathétique (atrocités de la guerre)
3) Satire de la philosophie
➢ Le registre parodique constitue une partie du texte : « Rien n’était si beau […] boucherie héroïque ».
➢ « Tandis que les rois […] jambes coupées. » : Registre pathétique
➢ Dans tout le texte : satire de la philosophie de Pangloss de façon disparate.
I- Ironie au service de la parodie du spectacle
→ consiste à parodier le spectacle de la guerre
→ deux points de vue se superposent : le regard de Candide et le regard de l’auteur
→ La guerre est présentée comme une vraie fête pour les yeux et pour les oreilles. C’est à travers l’hyperbole de la louange, l’exagération de l’éloge, que le lecteur sent bien qu’il doit lire ce texte au deuxième degré et que l’éloge n’est qu’apparent.
a) Point de vue de Candide
Une ambiance de fête se dégage. Candide passe en revue les troupes : « si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné ». Elles sont évoquées comme le déploiement d’un ballet, d’une danse collective, comme au théâtre. La phrase est énumérative, le rythme dansant par