Voltaire candide
Critique de l’optimiste métaphysique de Leibnitz, débat des idées de bonheur, malheur, providence, critique avec une accumulation des faits qui lui apporte un démenti.
Le mal vient des hommes, ils sont cruels, intolérants…
Le mal est dans la nature (séisme, maladie), le mal est dans les institutions, surtout religieuses. Critique de la religion, satire des prêtres : le libertinage de frère Giroflée, le jésuite, l’abbé Périgourdin.
Voltaire dénonce la complicité entre le pouvoir politique et l’Eglise.
Critique de toutes les formes d’injustices et d’arbitraire, de la violence, de l’esclavage, de la violence à l’égard des femmes, du libertinage, de l’immoralité.
Critique de la classe aristocratique, critique des médecins.Voltaire, le plus célèbre des philosophes des Lumière y expose ses thèses sur la religion, la guerre, l'esclavage. On y retrouve les grands thèmes propres aux Lumières. De plus, il fait une critique de l'obscurantisme et de la philosophie de l'optimisme, tout ce que combattent les philosophes des Lumières.
Candide : Il est, comme son nom l’indique, naïf et crédule. Il est transparent : " sa physionomie annonçait son âme " et donc simple d’esprit. Il croit dur comme fer la philosophie de Pangloss et ne l’abandonnera qu’a la fin du récit où il sera le seul à reprendre ses esprits et se mettre au travail.
Cunéguonde : Elle est la cause de l’expulsion de Candide. Son nom peut suggérer qu’elle attire plus par ses attraits sexuels que par son intelligence. C’est d’ailleurs pour sa beauté que Candide l’aime, une fois devenue laide, il n’en veut plus.
Pangloss : Pangloss est un disserte en tout point, il avance des théories inspirées de Leibnitz sur l’optimisme qui deviennent de plus en plus ridicule au cours du récit. Il finit même par en douter mais cela ne dure pas longtemps. Voltaire qui n’aime pas ce genre de personnage veut nous mettre en garde