Voltaire chapitre 11, ah s'il nous faut des fables...

1286 mots 6 pages
Sidonie Baignères Lundi 16 Novembre
2ième année LMA

Dissertation

Au chapitre XI de L’Ingénu, Voltaire fait dire à son héro : « Ah !s’il nous faut des fables, que ces fables soient au moins l’emblème de la vérité ! J’aime les fables des philosophes, je ris à celle des enfants, et je hais celles des imposteurs ». Dans quelle mesure cette réflexion vous semble-t-elle pouvoir s’appliquer à l’esthétique de L’Ingénu ?

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« Ah !s’il nous faut des fables, que ces fables soient au moins l’emblème de la vérité ! J’aime les fables des philosophes, je ris à celle des enfants, et je hais celles des imposteurs ».Cette réflexion, extraite du chapitre XI de L’Ingénu de Voltaire, est à étudier en fonction de l’esthétique de l’œuvre. Le terme esthétique, ici, est l’ensemble des principes à la base d’une expression littéraire visant à la rendre conforme à un idéal de beauté. Celle de L’Ingénu correspond à une histoire à base de preuves, de faits qui insinuent qu’à côté des charmes de la fable, c’est l’histoire qui doit prédominer. La question qui se pose alors, est que si la fable est dangereuse, pourquoi et comment Voltaire utilise-t-il le conte pour transmettre des idées ?

La fiction voltairienne.

Voltaire est l’auteur de plusieurs romans fictifs tels que Candide, L’Ingénu, La Princesse de Babylone… Malgré le succès de ses œuvres, Voltaire assume mal cette paternité car il considère le genre romanesque comme une esthétique rétrograde. Cependant, il voit en ce genre littéraire une manière de diffuser ses idées de manières moins savante que dans ses autres œuvres. Dans L’Ingénu, Voltaire joue entre fiction et histoire, cette dernière considérée à son époque comme un genre noble. On peut donc affirmer que pour Voltaire, les contes et les fables doivent être l’emblème de la vérité. L’invention romanesque, la fiction doivent exprimer la

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