Voltaire et ses moyens d'expressions
La satire sociale :
Voltaire reproche à la société de son époque le prestige non mérité des intellectuels, le respect de la noblesse, et la supériorité de l’argent.
Le prestige non mérité des intellectuels :
Dans Candide, les salons parisiens ont une très bonne image et passent pour très brillants. Ce sont en fait « des plaisanteries dont la plupart sont insipides, de fausses nouvelles, de mauvais raisonnements, un peu de politique, et beaucoup de médisance. » (chap 22) On se rend compte que les savants ne valent pas mieux : un concours est lancé pour déterminer pourquoi le mouton ramené de l’Eldorado est rouge. Un pédant remporte le prix et démontre « par A, plus B, moins C divisé par Z, que le mouton devrait être rouge, et mourir de la clavelée » : les mathématiques lui permettent de prouver tout et n’importe quoi (chap 22). Quant aux médecins de sont des escrocs, ils empirent l’état de santé de Candide dans le chapitre 22. Mais le plus imbécile dans cette histoire est Pangloss, le philosophe qui croit tout savoir mais en fait il invente. Dans Micromégas le Saturnien est désorienté par les différences entre la Terre et Saturne. Il croit que notre planète n’est habitée que par des baleines car c’est la seule chose qui l’ai vu. Voltaire vise à travers ce personnage l’écrivain Fontenelle. Dans le chapitre 7 Voltaire se moque de la plupart des théories sur l’âme qui sont prononcées par des savants prétentieux de façon obscurs. Dans Zadig, on trouve une satire sur les médecins. Voltaire se moque d’un savant qui compose treize volumes sur un animal qui n’existe pas : le griffon.
L’arrogance des nobles :
Pour Voltaire les nobles se distinguent par l’absence de sens moral ; le baron de Thunder-Ten-Tronkh et son fils refusent de laisser Candide épouser Cunégonde. Dans l’Ingénu Voltaire se moque de l’esprit étriqué des nobles « j’avais toujours cru que le