Voltaire Zadig Chapitre 12 Analyse
Situer le texte : Z, épris de la reine Astarté alors qu’il était premier ministre, a dû s’enfuir pour échapper à la jalousie du roi. Il est devenu l’esclave du marchand Sétoc qui admire sa sagesse et le traite en ami. Une querelle s’est élevée lors d’un banquet entre des personnages appartenant à des peuples et des religions différents . A propos de la valeur de leurs croyances et de l’ancienneté de leur civilisation. (surenchère entre eux)
Aspects typiques du conte : le motif traditionnel du souper, les personnages divers, le travestissement oriental ;
- Orgueil du Grec, qui se croit le seul instruit en traitant les autres convives d’ignorants, et qui considère sa religion (la mythologie grecque) comme la seule explication valable.
- Comportement intolérant du Celte : il jure, se dit prêt à « apprendre à vivre » à ses contradicteurs. Son comportement est mis en relation avec l’ivresse : « ayant beaucoup bu … se crut alors plus savant », son vocab est de l’ordre de l’absolu : ne que, les seuls, toujours. Ses arguments ne sont que des affirmations juxtaposées, il manque d’arguments en fait, ses ancêtres ont été cannibales, tout son discours est discrédité, donc son intolérance l’est aussi.
Zadig va réussir à réconcilier les six convives. Il pratique la concession, se montre conciliant, d’abord avec le Celte, qui est le plus furieux, montrant du respect pour sa religion en lui demandant du gui. Il complimente le Grec.
Puis il leur parle à tous : « mes amis, vous alliez vous quereller pour rien, car vous êtes tous du même avis »
Tous se récrient (= réfutent)
Suit sa démonstration, où il s’adresse à chacun, et qu’il clôt en chiasme, comme pour fermer un cercle : « vous êtes donc tous de même avis, et il n’y a pas là de quoi se quereller »
Il fait admettre à chacun qu’il n’adore pas l’objet créé mais le créateur. Pour cela, il ménage les susceptibilités en partant de mots