Voltaire, candide, voltaire, commentaire
Néanmoins, l’auteur compare les princes, prenant part à la bataille à de célèbres conquérants particulièrement cruels, tels que « Gengis Khan » et non à des princes charmants que l’on retrouve dans le merveilleux. Le lecteur comprend bien qu’il ne s’agit pas d’un conte merveilleux, mais plutôt d’un conte philosophique. Le ton merveilleux de son œuvre laisse alors rapidement place à l’ironie, dans le but de dénoncer l’absurdité de la guerre. Dès le début du texte, l’auteur ironise les justifications de cette bataille. En effet, le droit à l’héritage du prince paraît exagéré et n’est basé sur aucune preuve valable : « prétentions éloignées », « maison dont la mémoire ne subsiste plus ». De plus, un …afficher plus de contenu…
Chaque argumentaire présente des avantages et des limites pour convaincre le lecteur. L’argumentation indirecte cherche à convaincre et à délivrer un enseignement, à faire réfléchir de manière détournée. L’argumentaire s’exprime au travers d’une fiction, par le biais de personnages, d’un cadre imaginaire. Elle a l’avantage, par le biais de sous-entendus, de contourner la censure, qui empêche parfois les écrivains de s’exprimer librement. De plus, cet argumentaire permet également d’amuser le lecteur en narrant une histoire. C’est la cas de Candide, où Voltaire dénonce l’optimisme, la barbarie de la guerre dans un conte philosophique au ton humoristique et ironique. Enfin, l’argumentation oblique