Claudia Lachance
Le 29 avril 2013
Le XVIIIe siècle est celui de la période des Lumières et se caractérise par le siècle des critiques. Ainsi, on valorise la recherche scientifique, la raison, la philosophie, l’intérêt pour les cultures étrangères, le goût du plaisir et du luxe. Pendant cette période, Voltaire dénonce les abus de la justice et le fanatisme religieux et Diderot publie l’Encyclopédie qui combat les croyances traditionnelles au nom de la raison et de la science. C’est ainsi qu’est née Un étrange empoisonnement, écrit par Voltaire contre les jésuites en 1751. Dans ce texte, Voltaire représente bien l’esprit du Siècle des Lumières.
En effet, le texte Un étrange empoisonnement représente l’esprit des Lumières. Tout d’abord, Voltaire veut valoriser la recherche scientifique. Dans son histoire, le frère Berthier ne se sentait pas très bien, car il avait froid, il avait une affection soporifique et léthargique qui signifie qu’il avait attrapé la piqûre du sommeil. Il bâilla à répétition. Berthier empirait de plus en plus sa situation et il approchait rapidement de la mort : « Lorsqu’un médecin principal, qui avait étudié sous Mead et sous Boerhaave, et qui en savait plus que les autres, ouvrit la bouche de Berthier avec un biberon, et, ayant attentivement réfléchi sur l’odeur qui s’en exhalai, prononça qu’il était empoisonné. » (Lignes 36 à 39) L’utilisation des noms « Mead » et « Boerhaave » prouve que le médecin a de longues études derrières et qu’il a complété sa formation à l’étranger, ce qui était hautement valorisé à l’époque. Aussi, avant d’arriver à son diagnostic, il a procédé par observation comme le veut la recherche scientifique. Également, Voltaire veut valoriser la raison et la philosophie. En effet, le frère Berthier était empoisonné par le Journal de Trévoux. Alors il brûla les journaux sous le nez de Berthier, il était un peu soulagé, mais comme la tête a été touchée, le mal subsistait toujours. C’est alors que le médecin décida