Voltaire
VOLTAIRE François Marie Arouet
(21 novembre 1694-30 mai 1778) Ecrivain, philosophe |
Impertinences et ambitions littéraires Fils de notaire, il poursuit de brillantes études au Lycée Louis le grand. Dès 1712, il fréquente les salons littéraires et la bonne société, tout en poursuivant des études de droit. Toutefois, son père veut l’envoyer à Saint-Domingue mais il lui répond en écrivant une ode et une satire en vers que sa carrière sera celle des lettres. A force, par la suite, de faire rire tout paris aux dépends de Philippe, il doit s’exiler à Sully-sur-Loire, puis goûter un an le séjour de la Bastille. Toutefois, la véritable entrée sur scène se fera par une tragédie, Œdipe (1718), où il prend alors le nom de Voltaire. Par la suite choyé, invité de la société, il voyage en Hollande, pays de la liberté, et entend bien faire ses preuves.
L’exil en Angleterre Alors qu’on le prend pour un respectable auteur de comédies et de tragédies, il tourne en ridicule le chevalier de Rohan, ce qui lui vaut la bastonnade. Exilé en Angleterre, où il reste trente mois, il apprend l’anglais et l’écrit un an plus tard. Georges II le pensionne et Voltaire accroît considérablement sa fortune.
Cirey ou la retraite studieuse Parti d’Angleterre en 1728, il retrouve Paris en mars 1729. ses deux tragédies Brutus (1730) et Zaïre (1732), sont des succès. Il fait alors la connaissance d’Emilie du Châtelet, femme géomètre, philosophe et libre, et restera avec elle durant quinze années. Durant cette période, il part se réfugier chez sa maîtresse, à Cirey, où il vivra une immense aventure intellectuelle et sentimentale. Il écrit des lettres par centaines, en particulier à Frédéric II de Prusse. Enfin, il provoque ses contemporains et son poème Le Mondain le condamne à s’exiler un moment en Hollande.
La faveur de la cour de France Profitant de l’ascension des frères d’Argenson en politique, Voltaire gagne les faveurs de la cour