Voulons nous vraiment etre libre
Le rôle des philosophes est d’amener les gens à être libre. Ils nous sortent de notre « obscurité » pour nous amener à la lumière. Ils sont le prisonnier libéré, l’initié de la caverne de Platon, libres eux-mêmes mais voulant l’apporté aux autres. Pour eux l’homme est fait pour être libre. Pourtant comme dans l’œuvre de Platon, les hommes refusent cette aide et restent dans leur ignorance. Prenons l’exemple de Socrate qui fut mis à mort pour cette idée de liberté. Certains même se trompent sur l’idée d’être libre et se croient libre. Pouvons-nous alors dire que nous voulons vraiment être libres ? Qu’est ce qui nous empêche d’être libres ? Et le voulons-nous tous ?
Couramment la définition d’être libres semble être : « faire ce que je veux, quand je veux ». Autrement dit la liberté dans tous les domaines, dans ses actes, ses choix. L’homme se sent libre lorsqu’il a la capacité à faire ce qui lui plait lorsqu’il le désir. Comme lorsque l’adolescent passe à l’âge adulte et n’a plus besoin de l’autorisation parentale, il ne dépend plus que de lui-même, il n’obéit qu’à lui-même. Mais pouvons-nous vraiment dire que c’est être libre ? « Etre libre » a aussi plusieurs définitions, en effet certaines personnes se disent libre dans leur croyance. Alors qu’est-ce vraiment que d’être libre ?
Impliquerait-ce une absence de structure d’ordre ? Comme dans les sociétés primitives, avec une absence d’autorité et de pouvoir. Ceci permettrait d’avoir une société totalement égalitaire sans hiérarchie, ainsi l’homme ne serait pas contrôlé par une tierce personne et les rivalités sociales seraient inexistantes. Pourtant ceci amènerait à un refus de développement. Ne serait-ce pas plutôt alors, la capacité de s’occuper de soi-même et de se protéger de la manipulation extérieure : la capacité d’être autonome. Kant le disait, l’Education est primordiale pour être libre. Pourtant Etre libre engage une responsabilité personnelle et collective, avec