Vous montrerez que l’accroissement de la rentabilité des entreprises est une condition nécessaire mais pas suffisante de la reprise de l’investissement
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Vous montrerez que l’accroissement de la rentabilité des entreprises est une condition nécessaire mais pas suffisante de la reprise de l’investissement « L'entreprise acquiert des facteurs et vend des produits. Son but est de porter au maximum l'écart entre leurs valeurs respectives » John Richard Hicks. Tout d’abord, les investissements sont nécessaires car ils sont liés à la croissance : La hausse de l’investissement va de paire avec la hausse de la croissance et inversement. Ces dépenses destinéesà améliorer la productivité apportent plus de compétitivité, ainsi qu’un développement, progrès technique plus important. L’acquisition d’un important profit semble directement profiter à l’investissement : en effet, d’importants profits assurent à l’entreprise une forte capacité de financement, c’est ce que tend à nous indiquer le document 1 : on observe une forte corrélation entre le taux de marge et celui d’investissement : Lorsque le taux de marge diminue, ici de 1978 à 1983 environ, le taux d’investissement en fait de même. A l’inverse, lorsque le taux de marge augmente, celui d’investissement en fait de même. On peut alors supposer que les marges commerciales (différence entre le montant des ventes de marchandises et le coût d'achat de ces marchandises vendues), sont utilisées pour financer des investissements. L’entreprise peut donc se financer elle-même sans avoir à payer d’intérêts qui peuvent être très élevés. Il s’agit de l’autofinancement ou encore appelé financement interne. Elle acquiert ainsi une indépendance financière. De plus, nous pouvons constater que entreprises utilisent de plus en plus leurs profits non distribués afin de faire des investissements : en effet, entre 1970 et 1993, l’autofinancement des entreprises (très largement supérieur aux emprunts bancaires) a augmenté de 122.7 % (sapart représentait 42.4 % en 1970 et 77.8 % dans le total des moyens de financement) tandis que la part des emprunts bancaires ne représentait que 48 % en 1970