Voyage au bout de la nuit
De Gaulle montre dès le début de l’extrait la volonté de puissance de Staline. Possédé par cette volonté, écrit-il, ce qui lui donne un air inquiétant, démoniaque. Il ne connait aucun sentiment, il masque ses traits et son âme, se passe de pitié et de sincérité. On voit donc en Staline un personnage inhumain qui se méfie de tout et de tout le monde. En effet, la ligne suivante indique que Staline voit en tout homme un obstacle ou un danger qu’il n’hésiterai pas à éliminer. De gaulle image ses pensées en qualifiant Staline de Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse mais il ne reste pas insensible à son charme ténébreux et vraisemblablement cruel.
Malgré sa cruauté apparente, Staline croit en la Russie. Il l’aime à sa manière, la voyant plus forte et plus durable. Son peuple, patient et vivant l’accepte et contribue à sa force. Staline transforme les rêves de la patrie en ses buts. D’ailleurs, il est prêt à faire subir une dépense inouïe de souffrances et de pertes humaines à son pays pour parvenir à ses fins. On voit en Staline un patriote prêt a tout pour son pays, vivant en harmonie avec son peuple malgré la cruauté qu’il lui fait subir. Le peuple russe est d’ailleurs une des chances du despote sans qui il n’aurait pas autant brillé.
Dans ce portrait très péjoratif de Staline, De Gaulle montre la grandeur de cet homme. Celui-ci allie despotisme et patriotisme pour gouverner son pays, ce pourquoi De Gaulle l’admire