Voyage au bout de la nuit, 1932

Brainstorming :
- texte très proche d’un discours oral
- l1 : lâcheté assumée  antihéros, inversion des valeurs
- emprisonnement, captivité : notion d’enfermement
- conscience/inconscience
- « chiens »  hommes déshumanisés (soldats)
- exagération perpétuelle
- comparaison par rapport à la viande  universalité
- naïveté de Bardamu ns invite à prendre parti
- accumulation  étouffement course  action VS Bardamu inactif, étouffé
- furie, folie, volonté de violence « armés jusqu’aux cheveux »
- regret de ne pas être allé en prison = inversion de la légalité
- raisonnement idiot
- opposition au héros
- oxymores : « fous héroïques », « sale âme héroïque et fainéante », « croisade apocalyptique »  paradoxes
- général des Entrayes : jeu de mot (entrailles)  Horreur de la guerre (allégorie) > omniprésente
- incompréhension
- « fraternisation » par la peur
- ironie : « nous étions jolis »  antiphrase
- cynisme par différence de perception
- comparaison avec guerre VS plaisir
- champ lexical du feu
- enfer
- universalité face à la mort

Problématique :
Quelle représentation de la guerre Céline nous livre-t-il par rapport à un narrateur antihéros ?

Plan :
I. Bardamu : antihéros et témoin principal
A) Les mésaventures d’un narrateur interne
B) Un antihéros faible mais humain
C) Un langage hétéroclyte
II. La dénonciation célinienne de la guerre
A) un massacre incompréhensible
B) une guerre déshumanisante
C) une guerre absurde à en rire

Intro :
Céline = auteur engagé du XXe, style très franc parfois violent fait s’interroger ses lecteurs. Ici extrait de VABDLNuit, entre-deux-guerres, offre version atypique d’un héros de roman à travers le perso de Bardamu, joue avec ceci pr dénoncer ce avec quoi, ceux avec qui il est en désaccord. Il revient sur l’horreur vécue par les soldats pdt 1GM, montre son incompréhension face aux violences de