Voyage au bout de la nuit, louis ferdinand céline (chapitre 2)
"Aujourd'hui, maman..." à [...] "J'ai dit oui pour n'avoir plus à parler.
Introduction:
-Début du deuxième chapitre du recueil Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline.
-Médecin et écrivain engagé, Louis Ferdinand Céline de son vrai nom Destouches est né à la toute fin du XVIIIe et a vécu les deux guerres mondiales. Littéralement traumatisé par la Première Guerre Mondiale, la colonisation africaine et le pouvoir de l'argent aux USA, il qualifie le monde de "merdier déshumanisant", et publie ainsi son premier roman : "Voyage au bout de la nuit" en 1932.
-Le personnage principal, Bardamu, est également narrateur, c'est un jeune rebelle qui décide de s'engager dans la guerre (14-18) contre les Allemands. Mais, une fois au front, un sentiment d'incompréhension le submerge, il se rend compte de l'horreur et de l'absurdité de la guerre. On a dans l'œuvre des personnages mais pas des héros.
-On a donc un second chapitre, où règnent les sentiments de franchise, d'horreur et dérision, d'absurdité et d'agonie.
Problématique : Quelle vision de la guerre Céline nous donne-t-il?
I.Deux conceptions différentes de la guerre
a. Le Messager
-Pas du tout héroïque : effrayé ( "vacillait", oscillait", "transpiration", "ses mâchoires tremblaient si fort") = Réaction du messager est normale pour le lecteur.
-Personnage impuissant : " et puis ce fut tout"
b.Le colonel
-Personnage très différent du messager.
-Homme dénaturé : "et alors?"
-N'importe quel animal a peur de la mort, mais chez lui, cette dernière suscite l'indifférence.
-Il ne ressent rien, n'a aucune compassion.
-C'est la guerre, et la mort l'entoure, que pour lui, elle est normale à présent.
-La guerre l'a transformé, on a une transformation psychologique de l'Homme.
- "et le pain?" : Le pain étant la base de l'alimentation, son évocation ici, est telle une force symbolique, dans l'esprit du