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1. PROBLEMATIQUE 2.
Le texte tente de répondre non seulement à la question des critères de la moralité ( Qu’est-ce qu’un acte moral ? A quoi peut-on le reconnaître ? ) mais aussi à la question de l’origine des vices et de la vertu.( Comment l’homme peut-il devenir vicieux ? Pourquoi ? Est-ce une fatalité ?)
Le problème semble être le suivant : A-t-on raison de penser que la nature détermine la moralité de l’homme puisque l’homme méchant peut être parfois bon ? Etre moral est-ce contrarier ou suivre sa nature ?
Le texte défend la thèse selon laquelle la moralité repose sur la raison. L’acte moral n’est pas spontanéité animale, mais volonté déterminée par la loi ou encore conformité au devoir. Kant oppose donc la sphère de la moralité à celle de la nature. La difficulté consiste à se prononcer sur ce qui fait l’humanité de l’homme, sur ses caractéristiques et sa destination. On peut distinguer trois grands moments dans la réflexion : 1. Du début à ligne 04 : L’auteur s’interroge sur la pertinence des conceptions innéistes de la morale et oppose à cette vision du monde une autre approche consistant à exposer les conditions nécessaires de la moralité. Il s’agit pour la raison de régler le comportement sur sur le devoir. L’élaboration conceptuelle est, ici, requise, elle est, en même temps, élévation alors même que, spontanément , l’individu est plutôt égoiste, et du point de vue de la nature , il est plutôt hors du champ de la morale ( amoral et non immoral). 2. De la ligne 04 à 10 : Kant réfléchit sur l’origine du vice et de la vertu et soulève deux paradoxes : de mauvais penchants ne font pas l’immoralité et l’innocence n’est pas ,non plus la vertu. Dans les deux cas, la nature est insuffisante, elle est ce qu’il faut dépasser. C’est donc la volonté qui est à l’origine de la vie morale. 3. La dernière phrase résume la contradiction inhérente à l’existence