Vérité
la vérité formelle, en logique, en mathématiques, c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (cette table, cet ordinateur sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement (...) Y a-t-il des connaissances réelles et s'accordant avec l'objet qui ne relèvent pas de l'examen par un débat, par étude du pour et du contre ? S'il y a des vérités indiscutables devant lesquelles l'homme doit s'incliner sans débattre, une part de liberté humaine s'évanouit sans doute. Le problème est donc ici de rattacher vérité à liberté.
Il n'est pas possible de discuter un raisonnement logique, tout comme il n'est pas possible de discuter certains faits tirés de l'expérience. Mais En matière de connaissance, rien ne peut être tenu pour indiscutable. L'illusion serait de croire qu'il existe des vérités absolues. Nul ne peut prouver que notre façon de construire la réalité est la bonne.
C'est en nous-mêmes que vont se trouver les critères du vrai et non plus dans quelque puissance extérieure inaccessible.- Le « sentir » des SophistesUne des premières réponses, purement subjectives, à la question « qu'est-ce que le vrai la science et la vérité ne sont rien d'autre que la sensation.
• I) Il y a des vérités indiscutables.
a) Certains principes comme celui de non-contradiction sont indiscutables.
b) La logique est la même pour tous.
c) Les faits sont têtus !
• II) Il n'y a pas de vérités indiscutables.
a) On ne peut pas