Weber et la religion
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Weber et la religion
Introduction
Lire Déclin ou persistance de la religion Sociologie des religions : tension entre 2 approches - Par les croyances, les valeurs - Par les rituels Weber : priorité aux croyances et aux valeurs. Il s’intéresse au sens des situations sociales. Cette identification du sens de la pratique religieuse est au premier plan. Durkheim : focalisation sur les rituels. Individus trouvent des institutions déjà ttes faites auxquelles il soit s’adapter. Ces rituels ont un caractère contraignant sur lui. Cepdt, il ne faut pas forcer la distinction entre les 2. Pour Durkheim, les rituels religieux sont des rituels de séparation entre le sacré et le profane. La religion est le sacré, le profane est la vie quotidienne. Les rituels religieux s’articulent autour de la séparation entre ces 2 mondes. Ce faisant, les rituels religieux ont une dimension cognitive : ils nous font percevoir le monde aux travers du sacré et du profane. Les catégories de la pensée ont une origine sociale : nous façonnons notre perception du monde aux travers de la participation aux rituels. Chez Durkheim aussi, on a une socio du sens, mais l’entrée méthodologique n’est pas la même. Les rituels sont plus faciles à observer et à atteindre que les croyances. On n’observe pas la croyance directement, contrairement au rituel. L’objectif de Weber n’est pas d’étudier la religion en tant que telle. Son sujet principal est l’explication de l’émergence du Kisme, des sociétés modernes. Il s’intéresse à la religion car il pense qu’elle a un rôle dans l’émergence de la modernité. En ce sens, programme de Weber est très ambitieux et aussi très proche de l’ambition de Marx, dans Le Capital.
I / Marx et l’ « opium du peuple »
Selon Marx, dans La Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel (1844), « La religion est l’opium du peuple ». La religion est une idéologie pour Marx. La religion :