Weber, max, le savant et le politique

5809 mots 24 pages
Weber, Max, Le savant et le politique, préface de Raymond Aron, Plon, Bibliothèques 10/18, 1963 (nouveau tirage : 1997), 222 p.

Introduction

« Max Weber (1864-1920) a été un homme de science, il n’a été ni un homme politique, ni un homme d’Etat, occasionnellement journaliste politique. Mais il a été, toute sa vie, passionnément soucieux de la chose publique, il n’a cessé d’éprouver une sorte de nostalgie de la politique, comme si la fin ultime de sa pensée aurait du être la participation à l’action »[1]. La pensée de Max Weber est intéressante à plus d’un titre : « Si son œuvre est une référence majeure de la sociologie politique, il fut aussi mêlé à la vie politique de l’Allemagne et son œuvre a suscité en France nombre de polémiques scientifiques, où on lui a fait parfois jouer, en compagnie de Tocqueville, le rôle du “challenger” de Marx ou d’allié de celui-ci »[2].

Jean-Louis Loubet del Bayle le range dans une approche normative et idéaliste de la société, et dans la lignée du traditionalisme de Burke et de Bonald, et de l’organicisme de Spencer[3]. Raymond Aron classe les travaux de Max Weber en quatre catégories : Les études méthodologiques (Essais sur la théorie de la science) ; les ouvrages historiques (Agrarverhältnisse im Altertum) ; les travaux de sociologie de la religion (L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme) ; un traité de sociologie générale (Wirtschaft und Gesellschaft).

Le savant et le politique se compose de deux conférences de Max Weber données en 1919 : Le métier et la vocation de savant (Wissenschaft als Beruf) et Le métier et la vocation d’homme politique (Politik als Beruf). Outre ces deux métiers et la vocation qui les accompagne, Max Weber nous propose ici une analyse de l’éthique de ces deux professions. Les développements du sociologue reposent sur des présuppositions. Quelles sont les présuppositions de Max Weber, et constituent-elles un obstacle à l’exercice d’une pensée scientifique ?

Section I :

en relation

  • analyse sociologique des musiciens de jazz
    1502 mots | 7 pages
  • Dm d'ses
    1646 mots | 7 pages
  • mdryougataga
    1750 mots | 7 pages
  • La notion et les formes du pouvoir
    400 mots | 2 pages
  • Dissertation
    4651 mots | 19 pages
  • Max Weber Le Savant Et Le Politique
    4069 mots | 17 pages
  • Weber, la profession et la vocation de politique
    3338 mots | 14 pages
  • Naissance de la grande distribution
    4709 mots | 19 pages
  • DISSERT
    1701 mots | 7 pages
  • Fiche de lecture weber
    1004 mots | 5 pages
  • Commentaire Montesquieu
    1181 mots | 5 pages
  • Le savant et le politique fiche de lecture
    1117 mots | 5 pages
  • L'approche wébérienne et durkheimienne en sociologie
    861 mots | 4 pages
  • L'ethique en politique
    396 mots | 2 pages
  • Le charisme en politique
    6277 mots | 26 pages