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Introduction : Algérie : territoire français. Colonie de peuplement : près d’un million de Français vivent en Algérie. (Pieds-Noirs) Dès 1945, la France se heurte à des révoltes indépendantistes (Sétif) vite réprimées. (Docs. 1 et 2 p.238)
A. 1954-1958 : Une guerre qui ne dit pas son nom. 1. Le début du conflit. 1er novembre 1954 : « Attentats de la Toussaint ». Entrée en scène du FLN (Front de libération nationale). Réponse rapide de la métropole. Envoi de troupes pour des opérations de « maintien de l’ordre ». Expliquer ici qu’on n’emploie pas le terme de guerre. Insister sur l’intransigeance de la France face à ces attaques. Etude du discours de Pierre Mendes France (doc 5 p.239). Pour la France ces opérations militaires visent des terroristes (fellaghas) et non des Algériens. 2. La radicalisation du conflit. Le FLN se dote d’une armée, l’ALN. Les opérations terroristes se multiplient. 1957 : Début de la bataille d’Alger : utilisation de la torture par la France pour permettre le démantèlement du FLN. (doc.2 et 4 p.240) La question algérienne a un impact sur la métropole. Mai 1958 : Retour au pouvoir du Général de Gaulle et début de la Ve République. Il est perçu comme l’homme qui pourra sauver l’Algérie française. (Discours d’Alger, juin 1958).
B. 1958-1962 : La fin de la guerre d’Algérie. 1. Vers l’indépendance de l’Algérie. La politique du général de Gaulle s’oriente vers la négociation. 1959 : Il évoque le droit à l’autodétermination pour les Algériens. Opposition des pieds-noirs. Janvier 1961. Référendum sur l’autodétermination en Algérie. (75% de Oui). Création de l’OAS et tentative de putsch contre de Gaulle. 18 mars 1962 : Accords d’Evian et indépendance de l’Algérie. Juillet 1962 : Création de la République algérienne. (doc.7 p.241) 2. Conséquences de l’indépendance. Dans un climat de violence, les Pieds-Noirs quittent l’Algérie. (doc.5 p.241). Guerre des chiffres. Doc 6 p.241. Guerre des mots :