Wikileaks debat
Introduction : "Le secret n'est pas, par essence, maléfique. Seul l'usage qui en est fait peut être dévoyé", écrit Dominique Quinio, de La Croix. Wikileaks, jugé « irresponsable » par le président français Nicolas Sarkozy, développe des principes opposés à ces affirmations de Dominique Quinio. Il est vrai que l’information est aujourd’hui, plus que jamais, à la portée de la place publique, et Wikileaks ne déroge pas à la règle. Celui-ci transgresse les codes journalistiques en réfutant les termes de « secret défense » et de « censure » au profit de « la transparence » et de « la liberté d’expression ». Mais ces idéaux dérangent, sujet majeur des polémiques diplomatiques internationales, Wikileaks se prétend être le « Robin des Bois » de l’information, pillant des documents confidentiels aux grandes institutions de la planète, et les redistribuant sur la toile, au grand dam de ses dirigeants.
La crédibilité de l’information diffusée
1 La nécessité d’avoir un point de vue journalistique.
Pourtant, même si le pouvoir de Wikileaks sur les relations internationales n'est plus à démontrer, ce site reste fortement critiqué. En effet, afin de minimiser et de restreindre l'influence de ce site, les dirigeants ont mis en doute la véracité des informations décryptées et avec raison. Comme chacun le sait les « fuites » d'informations ne sont parfois pas objectives et souvent aveuglées par un désir de vengeance. De plus, les documents publiés sur Wikileaks, sont des documents « bruts », obtenus suite à un décryptage d'informations confidentielles, sans aucune analyse.
C'est pour cela que des journaux mondialement connus tels que le Monde, le New York Times, Le Guardian, El País et le Der Spiegel ont décidé d'analyser les informations ; instaurant ainsi un peu de « méthodes » suite au décryptage effectué par l'équipe du site de Wikileaks. En effet si Julian Assange et son équipe sont habiles dans le