Exercice 1 Afin de déterminer, sans utiliser de calculatrice, si les granites du Massif central et du Massif armoricain sont contemporains, on utilise la méthode du rubidium/ strontium. En effet, en mesurant les rapports isotopiques entre ⁸⁷Rb/⁸⁶Sr et ⁸⁷Sr/⁸⁶Sr de plusieurs minéraux différents d’une même roche. Ainsi on peut tracer à partir des ponts représentatifs de ces minéraux, une droite dite isochrone. Lors de la cristallisation des minéraux, ils incorporent dans leur résaux cristallins des quantités différentes de rubidium et de strontium. Le rubidium (⁸⁷Rb) est un isotope radioactif dont la demi-vie est de 48.8 G ; il se désintègre en strontium ⁸⁷Sr qui, lui, est un isotope stable du strontium comme ⁸⁶Sr. Ainsi au cours du temps ⁸⁷Rb/⁸⁶Sr diminue et ⁸⁷Sr/⁸⁶Sr augmente donc graphiquement l’isochrone augmente. Ainsi plus la roche est ancienne, plus la pente de l’isochrone est importante et alors plus la roche est récente plus la pente est faible.
On connait les rapports ⁸⁷Rb/⁸⁶Sr et ⁸⁷Sr/⁸⁶Sr des granites de Meymac mais aussi pour ceux du Plouaret, on peut alors grâce à Excel reproduire la droite isochrone des deux massifs. On affichera alors la courbe de tendance et l’équation de la droite pour chacune des deux graphiques obtenue. (Voir document Excel)
On observe alors que le coefficient directeur de la droite pour le granite de Meymac est égale à 0.0051 et celui du granite de Plouaret est égale à 0.0047 soit une différence 0.0004 ce qui est extrêmement faible, et qui nous permet d’affirmer que les granites du massif Central et du massif armoricain ont été conçu lors d’une période très proche dans le temps. On peut alors dire que grâce à la méthode du rubidium/strontium, nous pouvons affirmer que les granites du massif Central et du massif armoricain sont contemporains.

Exercice 2
Suite à l’hypothèse formulée, selon laquelle les zones de subduction joue un rôle largement prédominant. On peut à partir des données géophysiques, poser une